Nous sommes très fiers de notre nouveau partenariat avec le Cerema et Atout France pour le déploiement de la méthode #CONITIFF.
#CONITIFF, c'est une méthode innovante 👍 développée et expérimentée par le Cerema et Atout France depuis 2015. Cette méthode vise à produire et fournir aux collectivités locales et aux communes une base de données permettant d'apporter une connaissance fine 🎯de l’immobilier de loisir dans les stations touristiques. Ce partenariat permettra : ✅ Un passage de relais du savoir-faire et de la méthode à U.R.B.S ✅ Un déploiement concret sur 24 stations touristiques de montagne (Jura, Alpes, ...) en collaboration avec le Cerema ✅ Une intégration de la base de données dans notre géoservice #IMOPE ✅ Une interopérabilité avec les données de U.R.B.S permettant ainsi un couplage des problématiques liées à l'hébergement touristique à l'ensemble des problématiques de l'habitat (vacance, énergie, parc indigne, ...) ✅ Une capacité à répliquer l'approche à l'ensemble des stations touristiques (littoral 🏝️ et montagne 🏔️) en France métropolitaine Un grand merci 🙏 au Cerema et Atout France pour leur confiance !
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Le constat est unanime : le secteur du bâtiment est une clé dans l’atteinte de la neutralité carbone d’ici à 2050. Plus gros consommateur d’énergie en France [1], l’enjeu du secteur n’est pas seulement environnemental, il est aussi social avec un objectif de lutte contre la précarité énergétique. Ce phénomène a des conséquences multiples sur la santé des ménages et touchait 3.5 millions d’entre eux en 2019 [2]. Un chiffre en constante augmentation depuis la crise énergétique sans précédent installée en France et dans le monde depuis 2021 [3].
Dans son plan de rénovation énergétique des bâtiments, le gouvernement inscrit la rénovation énergétique comme étant une priorité nationale, intrinsèque à la réponse aux enjeux environnementaux et sociaux du bâtiment [4]. La décarbonation du secteur d’ici à 2050, soutenue par des instances nationales et internationales, implique un parc 100 % Bâtiments Basse consommation (BBC). Pour atteindre cet objectif, les émissions du secteur devront baisser de 95 % par rapport à 2015 et le nombre de rénovation globale devra passer de 60 000 par an (moyenne 2012-2018) à 370 000 après 2022, puis 700 000 par an à partir de 2030 [5]. Cependant, et malgré la mobilisation générale des acteurs du bâtiment publics comme privés, ainsi qu’une accélération des rénovations énergétiques ces dernières années, les résultats sont bien en deçà des objectifs ambitionnés. La massification des rénovations est bien engagée et de nombreux français font des travaux. Cependant, le nombre de rénovation globale n’est pas suffisant et les objectifs de baisse des consommations énergétiques et des émissions ne sont pas atteints. L’enquête TREMI 2020 à l’initiative de l’ADEME souligne que beaucoup de travaux de rénovation, souvent isolés, négligent l’amélioration des performances thermiques. Dans certains cas, ces travaux peuvent même conduire à une augmentation des consommations (après la première installation d’un climatiseur par exemple) [6]. Sur 5 millions de maisons individuelles qui ont fait l’objet de rénovation entre 2014 et 2016, seules 25 % des rénovations ont permis de changer de classe de DPE [7]. S’ajoute à cela, une perception des ménages sur l’état de leur habitation souvent trop optimiste qui ne facilite pas l’atteinte des objectifs. Ce constat s’explique par des politiques de rénovations (orientation, réglementation, soutien financier, évaluation, …) et des outils qui s’articulent encore trop souvent en silos, parfois avec des objectifs similaires. Le partage d’information et le retour d’expérience autour d’une stratégie commune et des moyens alignés ne sont pas encore de mise dans le secteur, ce qui amène de nombreuses limites aux actions de rénovation en cours. Le rapport 2021 sur la rénovation énergétique des bâtiments porté par Marjolaine Meynier-Millefert et Vincent Descoeur aboutit à la même conclusion : celle « d’une inadéquation des moyens, notoirement insuffisants pour atteindre les objectifs très ambitieux qui ont été fixés dans le cadre de la lutte contre le changement climatique ». Parmi les freins à la rénovation énergétique évoqués dans le rapport, on peut citer :
Alors comment faire pour accélérer la massification des rénovations globales et performantes en accord avec les objectifs ambitieux du gouvernement ? Par la mise en place d’un marché structuré de la rénovation, des politiques correctement articulées et une forte cohésion entre les acteurs nationaux et territoriaux, centrée autour du partage d’informations et d’expériences. Une première piste pour construire un écosystème de la rénovation fonctionnel est l’ouverture de la donnée à l’ensemble des acteurs du secteur du bâtiment. Le travail à mettre en œuvre autour de la donnée est colossal et les financements insuffisants. Mutualiser la recherche, c’est pallier ces limites structurelles et permettre un gain de temps considérable pour faire avancer les enjeux du bâtiment. Grâce à la donnée et à une connaissance fine des territoires, il est possible d’orienter, de suivre et d’analyser les politiques de rénovation énergétique. Ces informations sont un préalable au déploiement d’organisations proactives et volontaristes des acteurs privés et publics en faveur de la rénovation. La mutualisation du travail des acteurs sur la donnée permettrait d’agir collectivement grâce à des bases de données complètes et mobilisables sur des outils communs. Un levier qui fait défaut au secteur du bâtiment. Dans un second temps, donner une définition unanime à la rénovation énergétique facilitera la création et le suivi des politiques de rénovations. Une distinction doit être faite entre rénovation « par geste » ou « par élément » et les rénovations « performantes » ou « globales ». Des rénovations partielles sont contradictoires avec l’atteinte d’un parc 100 % BBC puisqu’elles tuent les gisements sans atteindre un haut niveau de performance énergétique. Employer le même terme pour tous les types de rénovation laisse penser que les rénovations énergétiques ne sont pas efficaces. Or, les rénovations globales donnent de très bonnes performances énergétiques et il est essentiel de faire la distinction entre les deux pour orienter correctement les politiques de rénovation. La loi Climat et résilience de 2021 a bien introduit une définition de « rénovation énergétique performante » mais cette dernière est encore trop élastique et insuffisante [9]. Mettre en place de telles actions sous-entend une synergie forte entre les acteurs privés et publics du secteur. De nombreuses initiatives des territoires vont dans ce sens mais il est nécessaire de redoubler d’effort pour permettre l’émergence d’un écosystème de la rénovation unique, collaboratif et interconnecté où chaque acteur contribuerait à son bon fonctionnement. Un alignement des stratégies, des logiques d’intervention et des outils déployés pourra pallier les nombreuses limites d’un secteur aussi complexe que celui du bâtiment. Bibliographie : [1]https://www.ecologie.gouv.fr/energie-dans-batiments [2]https://www.onpe.org/archives_2019/le_tableau_de_bord_2019 [3] https://www.onpe.org/tableau_de_bord/tableau_de_bord_de_la_precarite_energetique_edition_2e_semestre_2021 [4]https://www.ecologie.gouv.fr/plan-renovation-energetique-des-batiments [5]https://www.hautconseilclimat.fr/publications/rapport-annuel-2020/ [6]https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/la-renovation-energetique-des-logements-bilan-des-travaux-et-des-aides-entre-2016-et-2019-resultats [7]https://data.ademe.fr/datasets/tremi-2017-resultats-bruts [8]https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/cion-dvp/l15b3871_rapport-information# [9]https://www.banquedesterritoires.fr/loi-climat-et-resilience-ce-quil-faut-retenir-des-mesures-sur-la-renovation-thermique-des-batiments Nous recrutons une.e DATA SCIENTIST en Traitement et Analyse d’images (aériennes/satellites) pour renforcer notre pôle « données »
U.R.B.S accélère son développement 🌱 Au coeur de l’innovation, rejoignez notre équipe dynamique et investie sur des sujets d’intérêt collectif ! Acteurs engagés de la transition énergétique, sociale et numérique des territoires 🌍 nos outils et données géographiques facilitent les métiers des acteurs publics et privés, notamment sur les thématiques bâtiment et habitat 🏡♻️ 👉 Postuler : fiche de poste La donnée est au centre de l’organisation de nos sociétés contemporaines. Régulièrement elle est au cœur de débats autour de son utilisation, sa commercialisation et bien évidemment sur la protection des informations personnelles. Comment considérons nous la donnée chez U.R.B.S ? Comment peut-elle accompagner les transitions du secteur du bâtiment ?
Il existe plusieurs définitions et de multiples types de données. De manière générale une donnée sert à décrire un phénomène connu. Parfois une seule donnée ne suffit pas pour décrire un phénomène, alors il faut la croiser avec d’autres données. Pour répondre aux enjeux environnementaux et sociaux du bâtiment et plus précisément de l’habitat, nous mobilisons les données géographiques, afin de caractériser l’ensemble du parc bâti résidentiel dans notre Observatoire National des Bâtiments IMOPE. Une donnée est dite « géographique » lorsqu'elle peut être positionnée sur Terre, généralement au moyen de coordonnées dans un système de référence spatial connu. U.R.B.S. utilise toutes les données qui peuvent être appariées et associées à l’un des objets géographiques suivants : les propriétés bâties (local, bâtiment), l’adresse fiscal, la propriété foncière (lots) et les propriétés non bâties (parcelle cadastral). L’ensemble des données traitées, croisées, analysées et enrichies permet d’obtenir une carte d’identité fiable et précise de chacun des bâtiments des 21 096 237 adresses caractérisées dans l’Observatoire National des Bâtiments. Plus d’une centaine d’attributs multithématiques sont nécessaires pour faire ressortir la santé du bâtiment. L’utilisation des données est réglementée, il est important de dissocier deux statuts de données : les données libres et les données contraintes. Les données libres, dites en « open data » correspondent aux données dont l’accès et l’usage sont ouverts à tous. Elles sont libres de droit. Elles peuvent donc être utilisées et partagées librement sans restriction par chacun, y compris par les collectivités, les particuliers et les entreprises. A contrario les « données contraintes » sont des données qui ne peuvent être accessibles à tous et sont protégées par le RGPD. Ces dernières peuvent être utilisées et exploitées par certains acteurs ayants droit de ces données. Le cadre légal étant strict, les études qui nécessitent leur exploitation sont très encadrées. Leur utilisation entre toujours dans une démarche d’intérêt général. Plusieurs lois viennent préciser et encadrer les contours des données libre d’accès en s’appuyant essentiellement sur le respect de la vie privée. Ce principe fondamental vient protéger les données à caractère personnel. Nous nous référons au Règlement Général relatif à la protection des données (RGPD) qui laisse prévaloir, sur ces principes d’ouvertures des données, le respect de la vie privée, en particulier lorsque les informations contiennent des données à caractère personnel. La CNIL, organisme régulateur, défini les "données numériques à caractère personnel" comme : « toute information concernant une personne physique identifiée ou identifiable ; une personne physique identifiable est une personne qui peut être identifiée, directement ou indirectement, notamment par référence à un identifiant tel qu'un nom, un numéro d'identification, des données de localisation, etc. L’ensemble de ces données est une véritable mine d’or pour comprendre, analyser et dynamiser les territoires en fonction de leurs besoins. Leur étude et leur traitement sont le carburant nécessaire pour le fonctionnement et le développement des services et des outils de qualité. Ces données issues de sources hétérogènes et consolidées par nos traitements apportent des informations légitimes et précieuses pour répondre aux problématiques et aux grands enjeux rencontrés à l’échelle du bâtiment. C’est l’ambition que porte U.R.B.S avec l’Observatoire des Bâtiments IMOPE. Notre ingénierie et notre expertise dans le traitement de la donnée nous permet d’atteindre un niveau de qualité et de précision inégalée à l’échelle de la France entière, dont le degré de fiabilité est facilement contrôlable. Notre volonté de rentre la data intelligible et accessibles à tous nous a amené à travailler en étroite collaboration avec les acteurs publics. Nous créons des synergies autour des données entre les acteurs privés et les acteurs publics. Nous sommes convaincus, en tant que spécialistes en traitement des données, qu’il est essentiel de créer des ponts et des collaborations entre les entreprises privées qui ont les moyens humains et financiers d’avoir des connaissances expertes sur des sujets très pointus et les acteurs publics qui ont besoin de connaissances fines pour mener à bien l’ensemble de leurs politiques et de leurs projets. U.R.B.S souligne l’importance de cette complémentarité public / privé indispensable pour relever les enjeux écologiques (massification de la rénovation des passoires thermiques) et les enjeux sociaux (résorption de l’habitat indigne, résorption de la vacance). Cette mutualisation des compétences autour des données est une ouverture pour mettre en place des solutions durables de pilotage ou d’évaluation de politiques de la transition écologique bénéfiques à tous à l’échelle de la France. La nouvelle Feuille de route intelligence artificielle et transition écologique du pôle ministériel 2021-2024 suit cette tendance de mutualisation. Les ministères de la transition écologique et de la cohésion des territoires promeuvent, eux aussi, le partage de données du secteur privé vers le secteur public au service de la transition écologique et nous ont identifié comme entreprise de confiance. L'équipe U.R.B.S Nous présenterons l'Observatoire National des Bâtiments IMOPE, dans le cadre de la journée des données foncières, organisée par la DGALN - Habitat, Urbanisme, Rénovation et le Cerema.
👉 Au menu : présentation des dernières nouveautés et plusieurs annonces importantes ! 📆 Rendez-vous le 22 juin au Ministère de la Transition écologique (Tour Séquoia, La Défense) https://datafoncier.cerema.fr/actualites/journee-nationale-des-donnees-foncieres Nous sommes ravis de répondre à l'invitation du Cerema pour intervenir à leurs côtés afin de parler des #données au service de l'#innovation verte, ce mardi 21, dans le cadre d'un webinaire Greentech Innovation
👉 https://www.eventbrite.fr/e/billets-mardi-de-la-donnee-cerema-352486044247 La nouvelle feuille de route "intelligence artificielle et transition écologique" du pôle ministériel 2022-2024 vient d’être publiée. Les Ministère de la Transition écologique et Ministère de la Cohésion des territoires sont formels et promeuvent le partage de #données du secteur privé vers le secteur public au service de la #transition #écologique. 🌱🌍
U.R.B.S est fière de faire partie des 4 entreprises identifiées par le gouvernement qui utilisent l’IA pour le diagnostic des #bâtiments à rénover ! ♻️🏡 Nous sommes convaincus que la création de partenariats et de collaborations public/privé est centrale pour obtenir des données et de qualité pour l’élaboration, le pilotage et l’évaluation de politiques de transitions écologique, sociale et énergétique. Nous mettons en place quotidiennement des actions dans ce sens. 👉 Pour en savoir + : https://www.ecologie.gouv.fr/feuille-route-intelligence-artificielle-et-transition-ecologique 👉 Texte complet : https://lnkd.in/eTkayq4q La base des diagnostics de performance énergétique (DPE) publiée par l'ADEME en 2021 donne lieu à des spéculation diverses à cause d'un phénomène facilement observable sur le graphique joint. Que se passe-t-il à la frontière entre l'étiquette E et l'étiquette F ? (voir graphique en fin d'article) La valeur 330 pour la consommation d'énergie est une valeur réglementaire (limite entre 2 étiquettes) qui modifie les comportements. On parle d'un "effet de seuil". Un autre effet de seuil bien connu est celui des minima sociaux : certaines personnes renoncent à une augmentation de salaire pour ne pas perdre des aides sociales, ce qui entraînerait finalement une baisse de leurs revenus. Pour éviter ce type de phénomène, l'Etat met parfois en place des mesures de "lissage" en introduisant par exemple une série de seuils intermédiaires. Qu'est-ce qui peut pousser le diagnostiqueur à modifier son comportement à l'approche du seuil pour favoriser, dans notre cas l'étiquette E par rapport à l'étiquette F ? Le diagnostiqueur se comporte, toutes proportions gardées, un peu comme un médecin qui dit à son patient que tout va bien se passer alors qu'il sait que ses chances de survie sont faibles. Le diagnostiqueur dit au propriétaire, ne vous inquiétez pas, votre logement n'est pas en si mauvais état, alors qu'il sait que le logement risque bien d'être prochainement interdit à la location. Justement, à quoi est attribué ce comportement quand ils vient des médecins ? On parle généralement de l'empathie du soignant. Or dans le cas de la médecine, l'empathie et l'optimisme qui va avec, sont aujourd'hui encouragés car on sait qu'ils aident à la guérison. Est-il possible que les diagnostiqueurs soient empathique ? Est-ce qu'un propriétaire d'un logement qui consomme 329kWh/m/an serait encouragé à rénover pour ne pas basculer de l'autre côté de la frontière ? Cela relève d'une étude sociologique qui n'existe pas (pas encore ?). Mais en tous cas, tout c'est très différent de la fraude. Cet effet de seuil est quand même gênant pour les statisticiens car il modifie le décompte des passoires thermiques (étiquettes F et G). Dans un article récemment publié en ligne (https://www.energy-alternatives.eu/2021/11/10/DPE-passoires.html), les effets de seuils sont attribués à la fraude et les auteurs modifient la distribution en publiant un décompte des passoires thermiques légendé "La correction des fraudes a un impact essentiel." Cependant, le diagnostic immobilier n'est pas une "science objective", il est fait par des humains, pour des humains, avec des variables observables et d'autres qui ne le sont pas. Et, on l'a vu, un effet de seuil n'est pas nécessairement une fraude. Est-ce que la fraude avérée est observable dans la base DPE ? Oui. Or, en général, elle ne se joue pas sur 3kWh/m²/an mais sur bien plus. Par exemple, on trouve des maisons construites après 1948 avec un mauvais DPE (E ou F) qui sont re-diagnostiquées 15 jours plus tard avec une année de construction 1947 et un super DPE. Les spécialistes reconnaîtront là une intention avérée de détourner la législation : les diagnostics des logement construits avant 1948 étant réalisés (à l'époque) sur facture, ils peuvent se retrouver en A ou B si le logement était vacant l'année précédente. Ici, on peut suivre pas à pas le processus et on voit que les paramètres de calculs ont été sciemment modifiés. C'est différent d'un effet de seuil. En conclusion, rappelons que le DPE est un outil important dans la politique d'amélioration du logement. Il serait risqué de le discréditer en invoquant une fraude massive. Si les effets de seuil sont avant tout un révélateur d'humanité, doit-on s'en plaindre ? Marc Grossouvre (Data Scientist - Ingénieur en mathématiques, U.R.B.S) Un podcast très bien réalisé qui explique les travaux de U.R.B.S, nos liens avec la recherche, l’innovation, la transition énergétique et le numérique.
Au micro, notre expert scientifique (et co-fondateur), Jonathan Villot ! Pour une parfaite prise en compte du végétal dans les PLUi et une optimisation des prescriptions d’urbanisme, il est indispensable pour les acteurs publics de disposer d'une vision fine du patrimoine végétalisé 🌱 et arboré 🌳. Sur le territoire de l'Agglomération du Grand Annecy et en collaboration avec l'École des Mines de Saint-Étienne nous avons déployé des outils innovants de caractérisation du végétal (#CANOPÉE)
Ces travaux sur la végétation intègrent : - Des visuels à très haute résolution 🎯 (0,2 m²) de la végétation par strates arbustives - Le repérage à l'unité 📌 (approche objet) de plus de 330 000 arbres 🌳 sur la tâche urbaine - La caractérisation de plusieurs milliers d'arbres : division (🌲Vs🌳 ) / Genre (Tilleuls, platanes, ...) / Hauteur, diamètre du houppier - L'appariement à plusieurs bases de données 🌐 (SESAME Cerema), données locales du territoire (arbres en alignement, ...) Ce travail innovant 👊 et documenté (fiches méthodologiques, limite et fiabilité des résultats, ....) se base sur une expertise de haut niveau, des algorithmes performants 🛠️ (deep et machine learning), et des données de qualité (images aériennes et satellites 🛰️ + Lidar). Données rendues accessibles par des acteurs engagés IGN (Institut national de l'information géographique et forestière) ✅ To be continued : ces travaux réplicables à tous les territoires, s'inscrivent dans un projet de grande ampleur amorcé par le Grand Annecy. Ils seront prochainement complétés (Mai 2022) par une caractérisation à maille fine et à large échelle des ICU 🌡️ (#SIRIUS) ainsi que d'indicateurs, à l'adresse, permettant d'aborder la question de la vulnérabilité du parc bâti 🏘️ aux vagues de chaleur et aux effets du #réchauffementclimatique |
Archives
Mars 2023
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