La donnée est au centre de l’organisation de nos sociétés contemporaines. Régulièrement elle est au cœur de débats autour de son utilisation, sa commercialisation et bien évidemment sur la protection des informations personnelles. Comment considérons nous la donnée chez U.R.B.S ? Comment peut-elle accompagner les transitions du secteur du bâtiment ?
Il existe plusieurs définitions et de multiples types de données. De manière générale une donnée sert à décrire un phénomène connu. Parfois une seule donnée ne suffit pas pour décrire un phénomène, alors il faut la croiser avec d’autres données. Pour répondre aux enjeux environnementaux et sociaux du bâtiment et plus précisément de l’habitat, nous mobilisons les données géographiques, afin de caractériser l’ensemble du parc bâti résidentiel dans notre Observatoire National des Bâtiments IMOPE. Une donnée est dite « géographique » lorsqu'elle peut être positionnée sur Terre, généralement au moyen de coordonnées dans un système de référence spatial connu. U.R.B.S. utilise toutes les données qui peuvent être appariées et associées à l’un des objets géographiques suivants : les propriétés bâties (local, bâtiment), l’adresse fiscal, la propriété foncière (lots) et les propriétés non bâties (parcelle cadastral). L’ensemble des données traitées, croisées, analysées et enrichies permet d’obtenir une carte d’identité fiable et précise de chacun des bâtiments des 21 096 237 adresses caractérisées dans l’Observatoire National des Bâtiments. Plus d’une centaine d’attributs multithématiques sont nécessaires pour faire ressortir la santé du bâtiment. L’utilisation des données est réglementée, il est important de dissocier deux statuts de données : les données libres et les données contraintes. Les données libres, dites en « open data » correspondent aux données dont l’accès et l’usage sont ouverts à tous. Elles sont libres de droit. Elles peuvent donc être utilisées et partagées librement sans restriction par chacun, y compris par les collectivités, les particuliers et les entreprises. A contrario les « données contraintes » sont des données qui ne peuvent être accessibles à tous et sont protégées par le RGPD. Ces dernières peuvent être utilisées et exploitées par certains acteurs ayants droit de ces données. Le cadre légal étant strict, les études qui nécessitent leur exploitation sont très encadrées. Leur utilisation entre toujours dans une démarche d’intérêt général. Plusieurs lois viennent préciser et encadrer les contours des données libre d’accès en s’appuyant essentiellement sur le respect de la vie privée. Ce principe fondamental vient protéger les données à caractère personnel. Nous nous référons au Règlement Général relatif à la protection des données (RGPD) qui laisse prévaloir, sur ces principes d’ouvertures des données, le respect de la vie privée, en particulier lorsque les informations contiennent des données à caractère personnel. La CNIL, organisme régulateur, défini les "données numériques à caractère personnel" comme : « toute information concernant une personne physique identifiée ou identifiable ; une personne physique identifiable est une personne qui peut être identifiée, directement ou indirectement, notamment par référence à un identifiant tel qu'un nom, un numéro d'identification, des données de localisation, etc. L’ensemble de ces données est une véritable mine d’or pour comprendre, analyser et dynamiser les territoires en fonction de leurs besoins. Leur étude et leur traitement sont le carburant nécessaire pour le fonctionnement et le développement des services et des outils de qualité. Ces données issues de sources hétérogènes et consolidées par nos traitements apportent des informations légitimes et précieuses pour répondre aux problématiques et aux grands enjeux rencontrés à l’échelle du bâtiment. C’est l’ambition que porte U.R.B.S avec l’Observatoire des Bâtiments IMOPE. Notre ingénierie et notre expertise dans le traitement de la donnée nous permet d’atteindre un niveau de qualité et de précision inégalée à l’échelle de la France entière, dont le degré de fiabilité est facilement contrôlable. Notre volonté de rentre la data intelligible et accessibles à tous nous a amené à travailler en étroite collaboration avec les acteurs publics. Nous créons des synergies autour des données entre les acteurs privés et les acteurs publics. Nous sommes convaincus, en tant que spécialistes en traitement des données, qu’il est essentiel de créer des ponts et des collaborations entre les entreprises privées qui ont les moyens humains et financiers d’avoir des connaissances expertes sur des sujets très pointus et les acteurs publics qui ont besoin de connaissances fines pour mener à bien l’ensemble de leurs politiques et de leurs projets. U.R.B.S souligne l’importance de cette complémentarité public / privé indispensable pour relever les enjeux écologiques (massification de la rénovation des passoires thermiques) et les enjeux sociaux (résorption de l’habitat indigne, résorption de la vacance). Cette mutualisation des compétences autour des données est une ouverture pour mettre en place des solutions durables de pilotage ou d’évaluation de politiques de la transition écologique bénéfiques à tous à l’échelle de la France. La nouvelle Feuille de route intelligence artificielle et transition écologique du pôle ministériel 2021-2024 suit cette tendance de mutualisation. Les ministères de la transition écologique et de la cohésion des territoires promeuvent, eux aussi, le partage de données du secteur privé vers le secteur public au service de la transition écologique et nous ont identifié comme entreprise de confiance. L'équipe U.R.B.S
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